Le récit de Procope dans les Guerres des vandales indique qu'en l'an 539, lorsque le général byzantin Solomon est envoyé pour la seconde fois en Afrique par l'empereur Justinien, il pacifie d'abord les provinces de Zeugitane, de Numidie et de Byzacène. Au départ, les Romains établissent une ligne de contrôle[21] fondée sur les forts de Cirta, Ammaedara (devenue Haïdra), Thelepte, Capsa (Gafsa) et Tacapes (Gabès). L’association des Amis de l'art et de la Culture a été créée en février 1986, elle a regroupé plusieurs personnalités des Aurès dont Brahim Bouziane, Khaled Bouali, Hadj Tayeb, Ali Guerbabi, Chérif Merzouki[49]. Plusieurs joueurs de football chaouis expatriés ont brillé par leur résultats tels que Antar Yahia, Ryad Boudebouz et Nadjem Lens Annab[64] Salem Mabrouk, Najib Ammari[65] et Yanis Abbès[66]. L'Aurès (en berbère : ⴰⵡⵔⴰⵙ, Awras, en arabe : جبال الأوراس, djebel al-ʾAwrâs) est une région en partie montagneuse située dans le Nord-Est de l'Algérie, caractérisée à la fois par sa riche histoire, son relief en partie montagneux et par son peuplement traditionnel, le groupe berbère des Chaouis. Les femmes ont pu avoir leur place sur la scène nationale. Mais au fil du temps, des Algériens de toute provenance s'y sont installés, essentiellement dans les grandes villes. Cette région était historiquement habitée par les tribus amazigh chaoui. Vers 100, sous le règne de Trajan, est fondée la colonie de Timgad ; en 128, sous le règne d'Hadrien, la légion est installée à Lambèse, qui devient capitale de la Numidie à partir du règne de Septime Sévère. Les infos, chiffres, immobilier, hotels & le Mag https://www.communes.com Il entreprend ensuite de soumettre les Aurès avec une partie de l'armée byzantine commandée par Gontaris, venue camper non loin du fleuve Abigas, près de Baghaï, ville alors abandonnée à la suite des incursions des Aourasiens, qui l'avaient ruinée. « Algérie Tunisie », carte routière Michelin. « Comme malgré la colonisation romaine de Lambèse, les berbères Chaouïa sont restés à l'écart des grands courants » extérieurs, « on peut admettre que cette ornementation en relief (dentelures, bourrelets, bosses, etc.) Dihya procéda ainsi à la réunification de nombreuses tribus de l'Afrique du Nord orientale et du Sud. Émile-Félix Gautier, professeur à l'université d'Alger, distingue l'Aurès oriental et l'Aurès occidental, en se fondant sur les études d'Ibn Khaldoun[7]. Ouanassa Siari Tengour, « La révolte de 1916 dans l'Aurès », Ouanassa Siari Tengour, « Les dirigeants de l'Aurès-Nememcha (1954-1956) », contribution au colloque de l'ENS de Lyon, Mostefa Haddad, « Tradition orale, mémoire collective et quelques repères historiques dans l’Algérie coloniale : le cas des Aurès et du pays chaoui », colloque ENS Lyon, 2006, « Tissage de la montagne, les Aurès », dans. Le mausolée de Medghassen (commune de Boumia), au nord du massif de l'Aurès, date de 300 ans av. De plus, plusieurs styles de musique existent comme le style arabo-andalous, l'un des chanteurs chaouis Salim Hallali. Ainsi, l'Adrar n'Awras se traduit littéralement par la « montagne fauve », en raison notamment du nombre important de fauves vivant autrefois dans ces montagnes. Sur l'évolution de la défense romaine en Afrique, cf. Les groupes modernes étaient représentées par Your, Amenay Anzar, Kimel et Thiguiyyeres, venues de plusieurs Wilayas des Aurès pour assister[49]. J.-C., dont le royaume inclut les Aurès, unifie la Numidie. Un peu plus loin, on trouve Hippo Regius (Hippone, actuelle Annaba), Thibilis (commune de Sellaoua Announa) et Calama (Guelma), Cuicul (Djemila) et Sitifensium (Sétif), Tiddis (commune de Beni Hamiden) et Cirta (Constantine). Tous les décès depuis 1970, évolution de l'espérance de vie en France, par département, commune, prénom et nom de famille ! Lui supposant « une origine siculo-italique », il pense que ce décor, s'étant répandu au Chalcolithique sur toute une région s'étendant des côtés de la Tunisie jusqu'à l'Aurès, puis ayant progressivement disparu devant la progression de la poterie peinte, « se serait maintenu dans le bastion aurassien »[42]. L'US Chaouia est le seul club chaoui à avoir remporté jusqu'à présent le championnat algérien en 1994. L'évènement a été couvert uniquement par la chaine radion 2 d’Algérie et le journal local El-Aoures[49]. Pendant la guerre d'Algérie, le FLN inclut l'Aurès dans la « Wilaya I », qui est évidemment beaucoup plus étendue (450 000 à 500 000 km2), qui correspond au territoire chaouis, allant de l'Est de la Hodna à la frontière tunisienne et de Doucen à Aïn M'lila. Souvenirs d'une exploration scientifique dans le nord de l'Afrique, Jules-René Bourguignat. Ibn Khaldoun écrit que le commandant Musa ben Nusayr augmenta son contingent militaire en exigeant 12 000 Berbères de l'Ifriqiya (dont les Aurès faisait partie intégrante) pour réislamiser les autres populations situées à l'Ouest de sa province (Ifriqiya); Il faut préciser qu'en arabe l'Ouest ou Occident ou Pays du soleil couchant se disent Maghreb comme cela est indiqué dans la traduction des écrits de Ibn Khaldoun par le Baron de Slane. carte Michelin 743 « Algérie Tunisie ». La chanson chaoui traditionnelle a été représentée par Mohand Ouamer, Aissa Guellil, le groupe de Yabous, Errefaâ, Idhourar et Chlaâlaâ[49]. Décorées de reliefs ou d'incisions, les poteries des Aurès sont enduites d'une laque rouge sombre ou brune, le « louq », fait de résines « cuites, triturées, teintées et modelées en bâtons qui durcissent en refroidissant », passé sur les poteries encore chaudes en fin de cuisson[43]. Le thermomètre affiche parfois 50 °C à l'ombre. Les étés sont très chauds. Les habits chaouis (burnous), le cheval, le fusil et les youyous font partie de la danse des aurassiens. La technique du tapis haute-laine n'étant pas locale, ce sont les tissages, les « tellis », les couvertures, coussins et musettes à grains qui sont caractéristiques du style des Aurès. ), Amirouche Ighounem, Katchou, Nacerdine Hora, Hamid Belbeche, etc., tous ayant commencé en langue chaoui, pour ne citer qu'eux. Plusieurs auteurs d'origine française ont écrit également des livres qui traitent des thèmes liées aux Aurès et à la ville de Batna comme Jean-Pierre Marin. Nombre des anciens douars deviennent des communes. Un rôle important est tenu par l'Aurésien Mostefa Ben Boulaïd, issu d'une famille de notables d'Arris, dans la formation en 1954 du Front de libération nationale : un des neuf « chefs historiques », il est responsable de la région Aurès jusqu'à sa mort en 1956. Faraxen, en l'an 253 ap. films en VF ou VOSTFR et bien sûr en HD. Plusieurs types de bijoux ont été recensés par elle comme les diadèmes, les pendants de temps, les jugulaires, les boucles d'oreilles, les colliers, les fibules, les parures pectorales, les boîtes d'amulettes, les boîtes à miroir, les ceintures, les bracelets, les chevalières et les pendeloques. Celles-ci se retrouvent sur l'arête des tasses ou des pots à traire. Les principales routes sont actuellement : Partant de la N 31, une route de montagne monte jusqu'au-delà de M'Sara. Le festival rassemble des chanteurs et des groupes de musique et également des peintres[49]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Parmi ce nombre, des espèces telles des anatidés (, Végétation : plusieurs conifères et arbustes (. En 1987, elle organise le festival à Batna durant cinq jours[49]. nécessaire] indiquent que le nom du bouclier ou de la chaîne de montagnes s'appelait Auréus clupeus et qu'on lui a donné ensuite le nom de Mons Aurasius. Il s'amorce à l'est des monts du Zab, au nord-est de la ville de Biskra et au sud-est de Batna et se poursuit vers l'est jusqu'aux abords de Khenchela. Dihia sera vaincue dans une dernière bataille contre les Omeyyades. Les hivers sont très froids, la température atteint parfois fois les −18 °C sans facteur humide. Les treize communes prévues deviennent des « douars » (à la tête desquels se trouvent les « caïds ») divisés en « ferqas » (fractions), dont un membre est désigné comme « ouaqqaf »[34], qui n'est qu'un intermédiaire sans pouvoir. Ensuite, plusieurs conflits entre les Berbères et les dynasties arabes (Omeyyades, Fatimides, Abbassides) sont signalés par les historiens dans la région des Aurès comme Al Bakri et Ibn Khaldoun. Tacfarinas (première moitié du Ier siècle apr. Paul Petit, Comptes rendus des séances - Académie des inscriptions & belles-lettres publié par Ernest Émile Antoine Desjardins. Des traces de la présence romaine existent à l'intérieur du massif : l'inscription de Tighanimine, relative à la construction d'une route le long de l'oued Abiod sous le règne d'Antonin le Pieux ; le nom de la localité de Djmina, Petra geminiana (commune d'El Mizaraa). Le pluriel apparaît en français dans la deuxième moitié du XXe siècle ; cette forme est popularisée par les appelés français à travers leurs souvenirs de la guerre d'Algérie (Avoir vingt ans dans les Aurès, de René Vautier en 1972), par les médias et même par certains auteurs algériens (Le Vent des Aurès, de Mohammed Lakhdar-Hamina en 1966). Une importante exposition de peinture , de bijoux, de poterie et une parade de fantasia ont eu lieu lors du festival[49]. Les Hilaliens venus avec leurs familles vont vivre avec les Berbères avec parfois des tensions entre les deux. Il est organisé par l’Alliance des Amis d’Imadghassen à l’occasion du 53e anniversaire du 1er Novembre[70]. Il est également nécessaire de rappeler d'une part que l'islamisation du Maghreb avait déjà débuté sous son prédécesseur Oqba et que, d'autre part, il y a des milliers de kilomètres entre les Aurès du Moyen Âge ou Kairouan (capitale de la province d'Ifriqiya de Musa ben Nusayr) et Tanger, ce qui implique pour cette époque des mois de voyage (marche ou à cheval) et de nombreuses autres tribus berbères à convertir ou à reconvertir comme le mentionne Ibn Khaldoun[29]. Le boxeur algérien chaoui Fodil Madani est né à Batna[67],[68],[69]. L'Aurès joue un rôle de premier plan lors de la journée du 1er novembre 1954 (Toussaint rouge), par laquelle le FLN proclame son existence : attaques des casernes de Biskra, Batna et Khenchela (4 soldats français tués) ; attaque de l'autocar Biskra-Arris, suivie de la mort d'un caïd, mais aussi d'un instituteur et sa femme, originaire de France dont le cas avait suscité des controverses [37]. Les « tellis » sont généralement composés de bandes de couleurs, mais il arrive qu'ils soient ornés d'un liseré ou de quelques lignes cuivrées. Après les expériences administratives initiales (deux « caïdats », puis trois « tribus »), le Second Empire décide la mise en place de treize communes, que les officiers français délimitent à travers des pourparlers avec la population chaouïa de 1865 à 1885. D'autres, plus jeunes, utilisent exclusivement la langue chaoui comme le groupe Tafert, Youba, etc. Le « fân », utilisé pour cuire la galette, n'est pas verni mais orné de reliefs ponctués de lignes et de ronds rouges. En 1963, il est médaillé d'or à Rome[56]. Quelques instruments de musique sont propres à la région comme la gasba, bendir, etc. En 1849, une révolte a lieu non loin de là, celle du cheikh Bouziane, à Zaatcha (à l'ouest de Biskra) (juillet-novembre 1849).

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